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la chanson

Tout commence par des chansons : l’enfance, l’amour, et même la révolution. Présentes dès les origines, beaucoup se sont transmises de bouche à oreille avant d’être fixées par écrit. On en retrouve aujourd’hui les paroles dans des recueils vénérables au détour de brocantes ou perdus au fond des bibliothèques. Accompagné de ses Lunaisiens, Arnaud Marzorati mène un minutieux et patient travail de recherche puis d’arrangement et de (re)création pour donner vie à ces mélodies et en faire naître de nouvelles.

 

Les chansons sont la mémoire des grands événements comme du quotidien. Leurs auteurs ont abondamment raconté les célébrités : Charlemagne, Napoléon, Jeanne d’Arc, Jaurès... Mais ils ont aussi décrit la vie simple des quidams : chansons de la campagne, de la brunette à la pastourelle ; cris des villes, vaux de vire et vaudevilles ; bateleurs et poissonnières, marins et conscrits partant en guerre ; couplets des Cabarets, du Trou de la Pomme de Pin jusqu’au Chat Noir, des places de marchés jusqu’au théâtre de foire. 

 

Leurs auteurs furent parfois aussi connus que des Barbara, Trenet, Higelin ou Juliette, qu’ils se nomment Chardavoine, Gaultier Garguille, le Savoyard, Vadé, ou Jules Jouy. Tous ces chansonniers, ces trousseurs de  « mots chantés », sont à la fois hommes de lettres et journalistes : la chanson restera ainsi, jusqu’à l’invention de la radiophonie, le premier des médias pour informer le peuple. Aux Lunaisiens d’apporter aux grandes comme aux petites oreilles ce qui fut l’actualité de nos pères à travers ces mélodies, connues par centaines, inconnues par milliers.

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